Castlevania : Lords of Shadow – Mirror of Fate – Test sur Nintendo 3DS

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“Castlevania : Lords of Shadow” est enfin de retour après 3 ans d’absence. En attendant l’épisode #2 pour console de salon, c’est la version 3DS qui sort cette semaine, sous-titrée “Mirror of Fate”, elle met à l’honneur toutes les générations de la famille Belmont dans une aventure bien musclée, dans le style du studio MercurySteam toujours à la manœuvre.

Gameplay :

Nous retrouvons avec plaisir les Trevor, Simon, Alucard et Gabriel, toujours aussi bodybuildés, dans une aventure censée relier les jeux “Lords of Shadow” 1 (2010) et 2 (à venir), avec pour but final de défier à nouveau le seigneur des ténèbres Dracula en personne. L’histoire ne brillera pas par son originalité coincée entre les deux scénarios des jeux sur consoles HD. Les personnages seront disponibles au fil chacun dans un acte de jeu, dans une époque différente, autour et à l’intérieur du château de Dracula.

Les héros ont comme point commun les armes de base qui sont le fouet et la croix de combat, mais ils disposent de capacités, pouvoirs et combos différents, par exemple Simon sera un meilleur combattant armé, tandis qu’Alucard sera plus agile sur les phases de plateformes et bien meilleur en magie. Au fil de leur progression, vos persos gagnent en expérience, ce qui leur permet de débloquer des pouvoirs et armes supplémentaires.

“Castlevania : Lords of Shadow – Mirror of Fate” dispose de niveaux dont la construction et l’ambiance donnent vraiment le change, avec une belle variété, des énigmes intelligentes et des passages à dénicher bien amenés (mais peu nombreux). La réalisation visuelle et sonore est entièrement au service des différents lieux visités, avec une atmosphère bien glauque, de l’horreur et du gore à souhait, bref un climat sympatoche comme l’aiment les fans de Castlevania.

Le bestiaire de ce nouveau Castlevania est riche en créatures bien immondes : serpents et lions géants, zombies, femmes oiseaux, goules, loups-garou, gnomes,… Quelques QTE sanglants vous seront parfois proposés pour leurs exécutions. On pourra regretter sur certaines phases un manque d’ennemis à combattre, laissant souvent penser que l’on entre comme dans un moulin chez le comte Dracula.

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En ce qui concerne les boss, il y a une petit déception à signaler, la difficulté trop légère. Il suffit de mourir contre un boss pour renaitre avec toutes vos capacités devant ce dernier qui lui conservera les blessures infligées, c’est vraiment dommage, cela peut tuer tout le challenge.

Globalement la durée de vie du titre est impressionnante avec 10 heures de jeu, en “survolant”, sans même fouiller et débloquer tous les bonus. Vous pouvez tester le jeu grâce à la démo eShop disponible.

Graphismes :

C’est simplement du grand art qui s’anime sous vos yeux, la progression se fait en 2D dans des modélisations 3D, les cinématiques 3D sont impressionnantes en cel-shading, les effets de rotation caméra et de zoom sont toujours bien placés. La 3D relief atteint d’ailleurs des sommets de qualité dans ce jeu, c’est vraiment l’occasion de réactiver le bouton correspondant pour une aventure toute en profondeur.

Artistiquement, l’environnement gothique est richement illustré, vieilles pierres, végétation, humidité, statues, monstres, joli château. L’ensemble est très cohérent, générant un univers passionnant et magnifique.

Le point noir s’illustre au niveau technique, avec des chutes de frame rate pendant les combats intenses avec trop d’ennemis (même avec la 3D relief désactivée) et un peu de crènelage mais qui reste acceptable.

Musiques et Sons :

L’architecture sonore du jeu donne l’envie irrésistible de brancher sa console à sa chaine hifi. Les compositions sont épiques et parfaitement intégrées, du très bon boulot. Les bruitages sont précis, puissants et savent se faire effrayants et même bien dégoutants quand il faut.

Bilan :

“Castlevania : Lords of Shadow – Mirror of Fate” offre un bel équilibre entre l’exploration, la réflexion et les combats. Ce n’est pas le meilleur Castlevania de tous les temps, à cause d’une histoire peu ambitieuse et quelques défauts techniques, mais il saura donner aux fans de quoi se satisfaire et au grand public assez d’originalité pour tenir la dragée haute à la concurrence.

Note : 14/20

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