Ninja Gaiden Dragon Sword – Test Import US

le jeu est très beau

Attention ! Jeu Exceptionnel en approche ! Prévu pour fin Juin dans notre beau pays, Ninja Gaiden Dragon Sword, définit subtilement le terme de « carnage surpuissant ». Ninja Gaiden DS est à la DS ce que Zelda Ocarina of Time fût à la Nintendo 64 : un déchirement de la rétine ! Mais pas seulement. NGDS représente tout de même un des meilleurs jeux d’action parmi l’immense ludothèque DS, jusqu’à en devenir certainement une référence. C’est dire !

Certains d’entre vous connaissent déjà Ninja Gaiden et son héros musclé Ryu Hayabusa, crée par la Team Ninja de chez Tecmo. La Nes marqua la première apparition du Ninja, avant de refaire son apparition sur Xbox et récemment sur PS3. Ici sur DS le fondement du jeu ne change pas. Il s’agit toujours d’un jeu d’action pur et dur, avec un soupçon de RPG dans l’amélioration de votre arme et de vos magies. Le jeu s’apparente à ce que peut être God of War ou Devil May Cry sur PS2. De la baston mélangée subtilement avec des gestes « artistiques » d’une fluidité venue d’ailleurs !

L’histoire d’un ninja…

Sans vous dévoiler l’intégralité de l’intrigue, vous commencez avec une jeune Ninja du nom de Momiji, et qui malheureusement se fait enlever par des méchants et notamment par une vilaine sorcière qui dévoilera tous ses secrets au fil du scénario. Vous prendrez ensuite le contrôle de Ryu plus féroce que jamais pour la retrouver. Mais je vous rassure, l’histoire ne tourne pas simplement autour de son enlèvement. Ce premier niveau vous servira de tutorial pour apprendre à se servir des gestes, des combinaisons de touches et de l’inventaire. Certes l’intrigue n’est pas très originale, même si je ne l’ai pas déjà terminé, mais elle a le mérite de proposer quelques rebondissements (et même plus…) et de porter l’intérêt sur l’Action avec un grand A. Et c’est bien ce qu’on lui demande !

Ce qui marque tout de suite c’est la façon de tenir la DS, comme un livre, à l’image de Hotel Dusk. Sur l’écran de gauche, la carte et certaines indications. A droite, le jeu. Dans un sens, c’est un mode de jeu très pratique car on arrive plus facilement à tenir sa DS pour pouvoir ensuite bien manipuler le stylet. De plus, l’écran d’action est de ce fait plus grand, et le champ de profondeur également. L’écran n’est au final pas surchargé, puisque seule la barre de vie et de magie se trouve en haut à gauche de l’écran.

Au stylet comme au sabre

Pour poursuivre sur le stylet, le jeu se prend très vite en main. Les touches de la console servent toutes à parer de la même façon et tout se fait au stylet. Un coup vers le haut, Ryu saute et un click sur un personnage entraîne une discussion. Vous pouvez remonter d’un puits en sautant de chaque côté du mur par une succession de coups vers le haut. La touche Select permet d’ouvrir l’inventaire. Mais le plus important ce sont les combats. Il suffit de balayer l’écran pour donner des coups de sabre mais rien ne sert de balayer votre écran constamment. En effet, les simples coups ne suffisent pas forcément à tuer les ennemis. Ca serait trop simple. Les développeurs ont ajouté plusieurs types d’attaque et de coups qui permettent de varier le gameplay et d’être plus efficace. Par exemple, un coup de stylet vers le haut et deux vers le bas (à faire sur l’ennemi voulu) tranche, projette hors de l’écran avant d’achever la vilaine bête au sol. Spectaculaire ! En cliquant sur un ennemi, Ryu lui lancera des poignards. Simple mais efficace. Bien entendu, au fil du jeu, vous aurez la possibilité d’améliorer votre sabre en achetant vos upgrades auprès du vieux du village. Les orbes que vous récupérez en tuant les ennemis vous servent de monnaie d’échange (en espérant que la banque du petit vieux les accepte !). Vous récupérez également des orbes de vie (rouges) et de magies (bleues) pour remplir vos jauges.
Le petit vieux du village vous offre aussi des améliorations pour augmenter votre jauge de vie ou de magie, et vend ces fameuses magies qui vous sauvent souvent la vie au fil du jeu.

Les magies cartonnent…

Pour les actionner, il suffit d’appuyer sur le petit sigle en haut à gauche à coté de vos jauges. Mais ce n’est pas tout ! L’écran se gèle et il vous faut ensuite reproduire le signe chinois (idéogramme) trait après trait avec le stylet en quelques secondes pour pouvoir lancer votre magie dévastatrice. La classe tout simplement ! Cela donne même un caché « film asiatique » fort sympathique. Après, attention les yeux ! Pendant quelques secondes, Ryu, tel Sangoku, fait tourner une énorme boule feu sur l’écran pour tout dévaster. Mais vous n’êtes pas seulement spectateur. Pendant la magie, c’est à vous de diriger la boule sur les ennemis pour les éliminer. Il y aussi la foudre qui détruit tout même la roche, des ondes de feu qui tournent autour de vous pour défendre et attaquer, et bien d’autres encore, plus spectaculaires au fur et à mesure que vous progressez dans le jeu. Elles vous aideront beaucoup face aux boss. Le jeu est ponctué de chapitres qui se terminent généralement par des boss, qui en général vous demanderont toutefois plus de temps que de courage, malgré leurs tailles imposantes.

…et la DS détonne !

Côté graphisme, l’importance n’est pas donnée aux cinématiques comme les épisodes sur consoles de salon, puisque les développeurs ont donné une touche manga qui plaira aux amateurs. Les cinématiques sont donc des images manga fortes jolies qui se succèdent, ponctuées de dialogues. Des dialogues qui malheureusement sont privés de paroles mais ce qui a peut-être permis de rendre le jeu moins gourmand pour les petites cartes DS, et donc de privilégier la fluidité. Car de ce côté-là, c’est la claque ! Vous pouvez faire n’importe quoi, avec un nombre incalculable d’ennemis le jeu sera d’une rapidité impressionnante à en faire pâlir certains jeux d’action sur consoles de salons. La petite console de Nintendo peut se targuer d’avoir un tel jeu dans sa ludothèque. Les magies qui explosent l’écran ne font pas ramer une seule fois la bête. Ryu enchaine carnage sur carnage avec une classe « ninjatesque » et une bestialité surpuissante. Les persos sont en 3D, les décors en 2D très purs et les angles de caméras ne vous piègeront jamais avec un quelconque souci de caméras. En plus, côté bande son, c’est parfait ! La musique est tantôt douce tantôt rythmée, les coups tranchent dans la chair et les magies explosent les enceintes.

Les mots clés de la série Ninja Gaiden sont la rapidité d’action et la fluidité, et l’opus DS ne déroge pas à cette règle. Il réussit même le pari de s’imposer comme une référence, que ce soit du jeu d’action ou en termes de fluidité ! Le jeu étonne et détonne par son charisme, qu’il doit beaucoup au héros Ryu mais aussi par le sentiment de puissance indescriptible que l’on a à dévaster tout sur son passage. On lui reprochera certes son niveau de difficulté qui est, même en mode normal, pas des plus excessives (nettement plus en difficile) mais le plaisir est tel qu’on y rejouera encore et encore. C’est bien le propre d’un jeu en général, mais tous n’y arrivent pas forcément. Ninja Gaiden Dragon Sword y parvient avec brio…et nos applaudissements.

NOTE FINALE : 17 / 20

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