Military Madness : Nectaris – Test WiiWare

military_madness_screenshots_01.jpg

Military Madness est sorti en 1989 sur Turbografx-16, a été porté sur Playstation en 1998, puis sur nos consoles de salon cette année. Une version de Military Madness Turbografx-16 est d’ailleurs disponible sur la console virtuelle de la Wii
Grâce à ce jeu, qui se joue à l’aide de la WiiMote ou du Controller Wii, vous allez découvrir si vous êtes un fin stratège ou pas.

Publié par Hudson et développé par Backbone Entertainment, Military Madness :Nectaris est un jeu de stratégie en temps réel au tour par tour, qui reste très proche d’Advanced Wars. Les joueurs de ce dernier auront d’ailleurs beaucoup de facilité à s’y adapter.

Court briefing sur l’histoire :
En 2156, alors que nous n’avons plus de place, nous décidons d’envoyer nos prisonniers sur la lune. On y découvre de l’uranium et on les initie aux joies des travaux forcés. Mais les détenus finissent par se rebeller et prennent le pouvoir sous le nom de Xenos, se mettant à menacer l’Union. Il faut réagir et on part donc pour la lune combattre les rebelles !

La guerre des tranchées version lunaire

Après une brève intro, vous voici au cœur du combat. Vous disposez d’unités que vous allez devoir déplacer sur l’échiquier de la carte pour anéantir Xenos ou prendre possession de sa base.

Les bâtiments : Vous devez protéger votre base et, plus tard dans le jeu, il faudra prendre possession d’usines. Elles vous permettront de réparer vos unités et, lors de leur prise, vous mettront de nouvelles unités à disposition mais une seule fois.

Les unités : elles sont très diverses et vous avez intérêt à bien les connaître. Cela facilitera grandement votre progression. Elles possèdent toutes des caractéristiques différentes (vitesse de déplacement, force de frappe sur unité au sol ou aérienne, résistance, …).
Les véhicules sont très variés (unités volantes, terrestres, de transport, d’attaque à plus ou moins longue distance…).
Les fantassins sont faibles mais sont les seuls à pouvoir prendre possession des usines et de la base ennemie. Quand vous êtes groupés, vous bénéficiez d’un bonus de soutien pour l’attaque et la défense.
Attention à l’influence des hauteurs de terrain, ainsi qu’au fait qu’une unité monte en grade après chaque duel, ce qui détermine grandement sa force.

La prise en main est plutôt facile mais les niveaux du mode Campagne, eux, sont plutôt difficiles. Ils sont au nombre de 32, répartis en deux modes : Normal et Avancé.
Il existe un mode multijoueur offline et on-line, pouvant aller jusqu’à quatre joueurs (en online). Il comporte une unité propre supplémentaire, appelée Commandement ainsi que la possibilité d’améliorer ses unités.
Avant de vous lancer, il vaut mieux vous entraîner longuement en mode Campagne.
Vous n’avez que 50 tours pour sortir victorieux du combat, ce qui est grandement suffisant.
La difficulté est croissante au long des niveaux, avec l’ajout de nouveaux véhicules au fur et à mesure de votre progression.

Ai-je l’âme d’un guerrier ?

Voilà la question que vous allez devoir vous poser avant toute chose.
Même si le jeu reste joli graphiquement, il demeure gris et toujours gris, avec un peu de vert et de bleu.
Le plus gros point noir, même pour les accros de la stratégie (et c’est mon cas), c’est la musique. Pas les musiques mais la musique, et oui il n’y en a qu’une, et c’est très très lassant.
Dommage de ne pas avoir utilisé le pointeur de la WiiMote pour sélectionner les unités à l’écran. Cela aurait offert un plus par rapport aux autres versions et aurait amélioré la convivialité.

En bref, Military Madness: Nectaris est un bon jeu de stratégie au tour par tour sur Wii si vous oubliez les décors et la musique et même si pour 1000 points, c’est cher payé.
On aurait pu faire mieux car je comprendrais être en face de ce type de problème sur ma tg-16 mais sur ma Wii pas vraiment. Le mode multi sauve un peu la face même s’il a le même problème.
Les amateurs du genre se doivent d’essayer car ça vaut le coup quand même, même si on n’y passe pas le temps que l’on devrait.

Note : 11/20

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *