My Starry Night : Test WiiWare

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My Starry Night (planétarium en jap) est disponible depuis le 22/10/10 en Europe sur le WiiWare. C’est un planétarium virtuel qui s’utilise grâce à la WiiMote. Développé et édité par Hudson, il va vous permettre de découvrir tous les mystères et les histoires qui entourent notre magnifique ciel étoilé.

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Le menu principal est composé de trois modes de jeu et du menu options.
Passons rapidement sur le menu Option, qui contient des statistiques sur l’utilisation du jeu, les crédits ainsi qu’un menu de réglage du son (contenant les options habituelles comme les volumes ainsi que le choix des BGM (NDLR : background music).
Concentrons-nous donc sur les trois modes de jeu.

Les modes de jeu

Le Celestial Guidebook

Commençons par le mode le plus complet : le guide des cieux.
Il contient toutes les informations utiles sur le contenu du ciel et il y en a pour tout le monde : pour les néophytes comme pour les connaisseurs.

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Apres l’avoir sélectionné vous avez la possibilité de faire une recherche alphabétique ou par catégorie (étoiles, constellations, système solaire, terminologie, amas stellaires/nébuleuses). En rentrant dans chaque catégorie, vous avez une liste d’éléments y correspondant.

Les étoiles : Dans chaque fiche, vous avez le nom de l’étoile ainsi que la constellation à laquelle elle appartient. Ce sont les infos les plus simples.
Ensuite nous avons : la magnitude apparente (apparent magnitude) est la mesure de la luminosité de l’étoile vue par un observateur sur Terre, normalisée à la valeur qu’il aurait en l’absence d’atmosphère. Plus la valeur est petite, plus l’objet est visible sur terre.

L’ascension droite (right ascension) est une des coordonnées des points sur la sphère céleste. Elle est comparable à la latitude sur Terre. La déclinaison (declination) est l’autre coordonnée sur la sphère céleste. Elle est comparable à la longitude sur terre.

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Puis suit un petit résumé sur l’origine du nom de l’étoile. On peut choisir de la voir dans le mode Observation.

Les constellations : On retrouve toujours les coordonnées mais également le nom de la principale étoile fixe ainsi que le nom des amas stellaires/nébuleuses (si elle en contient) ainsi qu’un petit résumé sur la constellation.
Vous avez la possibilité de voir la mythologie qui entoure la constellation si elle en a une, ainsi que de l’admirer en mode Observation.

Les amas stellaires/nébuleuses : On y trouve leurs noms, types, la constellation de rattachement (si elle existe), les coordonnées ainsi que le petit résumé habituel.

Le système solaire : On y trouve la liste des planètes de notre système. Chaque fiche comporte son nom, sa magnitude visuelle, sa période orbitale (orbital period : c’est-à-dire le temps qu’elle met pour effectuer le tour du soleil), sa période de rotation (rotation period : le temps qu’elle met à faire un tour sur elle-même) son diamètre et sa masse.
On a toujours la possibilité de les voir en mode Observation.

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Terminologie : On trouve des informations brèves sur les différents termes utilisés dans le jeu, sorte de petit dico assez succinct.

Le mode Observation

On se déplace dans cette carte en bougeant avec B appuyé. Le – ouvre le menu, le + fait varier l’affichage (niveau de détail du ciel), la flèche vers le haut du pad permet l’agrandissement du zoom et la flèche en bas l’inverse. Le 1 permet une recherche et le 2 la liste des commandes.

Le menu permet de choisir quelques paramètres comme :
– le point d’observation : 30 villes sont paramétrées dans le jeu mais vous avez aussi la possibilité d’entrer les coordonnées du lieu de votre choix ;
– la vitesse d’écoulement du temps (x1, x10, x50, x100, x600) ;
– la période d’observation, soit l’instant présent ou le moment de votre choix ;
– l’affichage par rapport à la magnitude des étoiles. (tout, 1, 2, 3, 4 ou rien) ;
– l’affichage des lignes guides (ascension droite, déclinaison, azimut, équateur céleste, écliptique) ;
– des effets comme le nombre d’étoiles filantes par heure, la surface du sol, l’atmosphère et les amas stellaires.

On peut aussi choisir la musique et une option pratique qui est l’accrochage à l’objet le plus proche. On peut rejoindre à tout moment le Celestial Guidebook pour obtenir des infos sur les objets sélectionnés.

Le mode Planétarium

Ce mode vous permet d’assister à un parcours du ciel selon certains thèmes. 11 parcours sont disponibles (4 dans Constellations et mythes, 2 sur le Zodiaque, 3 sur Constellations et pays, 2 sur l’espace) et donnent plein de détails sur leur sujets respectifs.

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Les musiques sont variées et elles s’accordent parfaitement avec le sujet.
La prise en main est relativement facile pour les anglophones car le jeu est entièrement dans la langue de Shakespeare. Mais même pour ces derniers, les explications du celestial guidebook peuvent parfois être dures à comprendre à cause du vocabulaire peu courant.

Conclusion

Même pour des néophytes, le jeu est abordable si on ne tient pas compte de toutes les informations fournies et je pense que pour les connaisseurs en cartographie céleste, il peut être tout aussi intéressant. D’autant qu’il est à jour à juin 2010 et qu’il contient donc les derniers rapports.
La possibilité d’exporter des parties de la carte pour les imprimer ou pour les visualiser sur un Smartphone par exemple aurait été un plus. Cela aurait été pratique de pouvoir sortir dans son jardin avec, ou même de pouvoir imprimer des zones.

Ce type de soft n’était pas présent sur console et c’est tout à l’honneur d’Hudson d’en avoir produit un. My Starry Night ne coûte pas plus de 500 points. Il intéressera les plus petits et les très grands et pourrait être très utile pour préparer des exposés.

La barrière de la langue reste le plus gros problème. Voilà pourquoi je ne lui mettrais qu’un 12. Avec une traduction française, il aurait mérité un bon 15.

J’espère que les infos contenues dans ce test pourront vous aider à mieux aborder ce titre qui mérite que l’on y porte un peu d’intérêt pour découvrir l’immensité méconnue de nos cieux.

Note : 12/20

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