LEGO City Undercover – Test sur Wii U

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TT Games, le développeur des mythiques LEGO Star Wars et autres LEGO Batman, est de retour avec une licence LEGO originale, non adossée à un blockbuster hollywoodien. Cette fois pas de super héros ou de super licence, mais un jeu uniquement LEGO de Aà Z dont le but est parodier les films d’action/policier et les villes ouvertes à la GTA. “Lego City Undercover” est même une exclusivité Nintendo Wii U, qui risque de faire râler la concurrence.

Gameplay :

“Chase McCain” le flic exilé est de retour à LEGO City (principalement inspirée de la ville de San Francisco) pour arrêter le criminel Rex Fury. Le titre est plus que jamais basé sur un humour simpliste et absurde, mais souvent efficace. LEGO City s’amuse de tous les clichés des films policiers/d’action d’Hollywood avec de nombreux clins d’oeil au cinéma/télé/jeu vidéo : Titanic, l’inspecteur Harry, Sherlock Holmes, Columbo, Zelda, Matrix, Batman, Half-Life, Mario, Starsky & Hutch…

Les habitués des jeux LEGO ne seront pas dépaysés, on retrouve exactement le même principe de missions précises dans des niveaux délimités, qui sont rejouables par la suite en mode libre pour débloquer tous les secrets. Il y a évidemment énormément de destruction et de construction d’éléments Legos au programme et l’utilisation de très nombreux véhicules (une centaine), dont le pilotage est très limité au niveau des sensations. Pour résumer, on trouve dans “LEGO City Undercover” des plates-formes, des poursuites, de l’action et des énigmes faciles, et ceci pour toute la famille. On redécouvre l’utilisation des costumes (au nombre de 7), comme dans les autres jeux LEGO, pour aider notre flic à obtenir des capacités spéciales : grappin, pied-de-biche, poule explosive, etc…

L’intégration du gamepad au jeu est bien travaillée, il fait à la fois office de scanner à criminels et à empreintes, communicateur visiophone, et de carte permanente de la ville avec système de navigation, on comprend mieux l’exclusivité Nintendo Wii U de ce jeu. Le gamepad sera aussi un outil communautaire pour prendre des photos et de les partager sur le Miiverse.

Les modes multijoueur sont aux abonnés absents, contrairement aux jeux LEGO précédents, c’est très dommage, car le jeu à deux était un pilier du concept des jeux précédents, il donnait un petit aspect beat-them-all lorqu’il fallait tabasser à deux de nombreux méchants dans une ruelle sombre.

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Graphismes :

Les décors sont riches et variés, et désormais sont disposés à l’échelle d’une méga-ville. Ils représentent les monuments et quartiers mythiques des plus grandes villes américaines avec une préférence pour San Francisco qui majoritairement représentée. Les artistes digitaux s’en sont donné à cœur joie et sans limites pour créer cette ville ultime pour le monde LEGO.

Techniquement, Undercover n’est pas très impressionnant, car la fluidité n’est pas parfaite et l’aliasing se fait sentir sur les textures parfois trop simples. D’ailleurs les temps de chargement sont longs avec presque une minute de durée dès que vous franchissez les portes d’un bâtiment ou les limites d’un lieu spécifique. Par contre lorsque que vous restez dans les rues de la ville pour une poursuite par exemple, le monde ouvert reste bien optimisé, sans coupures.

Musiques et sons :

Le doublage français de LEGO City Undercover est excellent. L’ensemble est porté par une musique disco des années 70 parfaitement cliché et très efficace. L’ambiance de la ville est bien rendue, on s’y croirait.

Bilan :

“LEGO City Undercover” offre de base 14 à 16 heures de jeu au joueur lambda et tellement plus aux purs et durs de LEGO qui pourront y passer des mois à tout dénicher. Un peu plus orienté vers les jeunes joueurs, il est moins difficile et d’une prise en main plus simple que les autres titres LEGO. Son indéniable charme est constitué d’un foisonnement de références à la culture populaire américaine, des mécaniques des jeux Lego déjà bien éprouvées et d’un humour délirant. Ce jeu est une source de fun presque illimité, difficile à ignorer.

Note : 16/20

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