Test : Okami sur Wii

Lors de sa sortie à l’époque sur PS2, Okami fût un excellent titre très originale avec une ambiance envoutante sur un territoire Nippon aux graphismes exceptionnelles. Le revoilà aujourd’hui dans un remake spécialement conçu pour la Wii. Capcom a t-il réussi le pari de ressortir son jeu sur la console de Nintendo? La réponse est dans ce test.

L’histoire d’Okami se passe sur le territoire du Nippon, rassemblant toutes les coutumes Japonaises. Le style des personnages, les villes et les environnements sont eux aussi tirés de cette culture. Votre héroïne ou plutôt votre louve se nomme Amaterasu, accompagnée par un tout petit personnage, Issun. Votre quête sera de détruire le grand dragon Orochi qui revient dévaster le pays après 100 ans de disettes. Vous visitez les territoires un par un, en détruisant les forces du mal pour faire renaître les arbres sacrés redonnant ainsi à la nature ses merveilleuses couleurs.

Les graphismes sont originaux et font énormément penser à diverses peintures de la culture japonaise. Les textures très colorées et les environnements hors du commun nous envoutent à un point que l’envie de visiter ce pays est énorme. Le charme des personnages, des petits villages, des plaines atteignent une dimension suréaliste et nous éblouissent à chaque nouveau passage. Quand à l’ambiance sonore, les bruitages et autres sons, tout est pensé par le développeur pour rendre l’immersion totale. La voix des personnages est un petit son qui peut paraître agassant à la longue mais qui s’impreigne bien dans le soft. Il vient même à penser que des voix auraient gâché le plaisir. Les musiques sont très bien orchestrées et intègrent avec honneur l’émotion que peut ressentir le joueur à ce moment-là.

La Jouabilité est faite pour la manette de la Wii. Les mouvements de la louve se font instinctivement et sont très adaptés. Il vous suffira d’appuyer sur le bouton A pour sauter ou alors sur la croix multidirectionnelle pour diriger la caméra. Un simple mouvement de la télécommande permet d’effectuer une attaque. Quand au Nunchuk il est utilisé pour déplacer l’héroïne et en le secouant vous pourrez esquiver les attaques ennemies. Pour le bouton B, qui est utilisé pour la plus grande partie du jeu, il vous permettra d’arrêter le temps et ainsi vous pourrez dessiner à l’aide d’un pinceau magique. Petit point noir, la difficulté de certains mouvements à effectuer avec le pinceau peut être frustrante. Pour cause, la sensibilté et la précision des mouvements doivent être parfaits, un peu d’habitude permet d’effacer ce défaut qui n’en est pas un.

La durée de vie est très longue puisque qu’il vous faudra entre cinquante heures pour les joueurs expérimentés et une bonne soixantaines pour les joueurs occasionnels, afin de plier le scénario. De plus, un bon nombre de quêtes annexes sont proposées, pas mal de nouveaux mouvements sont à apprendre, dont 13 attaques célestes. De quoi vous tenir en haleine un long moment. Les lieux à visiter sont énormes, comptez une bonne heure chacun, voir plus pour en faire le tour complet afin d’y trouver tous les trésors et objets cachés.

Pour conclure ce test, Okami est un jeu envoutant, très prenant et surtout original. Capcom a réussi son pari de ressortir ce titre sur la Wii et de l’adapter avec brio à la télécommande. Seuls quelques petits problèmes de placement de la caméra et la difficulté de certains mouvements sont à signaler. Quand au reste, vous pouvez vous jetter les yeux fermés sur ce soft qui frolle la perfection et fait de lui l’un des meilleurs de la console de Nintendo.

Notes :

Graphismes : 19/20

Jouabilité : 17/20

Durée de vie : 19/20

Scénario : 18/20

Globale : 19/20

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