Urbanix – Test sur Nintendo WiiWare

Quand Le passé vous rattrape !!

Noël 1990, ce bon vieux père noël dépose dans mes souliers une grande boite avec mon GameBoy (le vénérable ancêtre de la Nintendo DSi pour les plus jeunes) ainsi que quelques jeux. L’un d’entre-eux s’appelait Qix, et ce fut pour moi une révélation, du coup je suis vite devenu accro et malgré toutes mes tentatives pour retrouver le même plaisir de jouer dans d’autres softs, ma quête resta veine !!! Jusqu’à ce jour où ce remake voit le jour sur WiiWare.

Un remake oui, mais pas seulement !!

Pour ceux qui comme moi ont quelques heures de vol dans le monde vidéo ludique, les rééditions sonnent souvent avec déception ! (ha ha ça rime). Malgré tout il faut admettre que là, je suis bluffé. Les développeurs ce sont donné un mal de chien pour nous concocter une mouture des plus splendide. Coté concept, rien n’a changé ou presque, dans la version originale ont déplaçait un curseur sur les bords d’un carré pour tenter de recouvrir une partie de l’air de jeu à l’aide de figure géométrique (le carré et le rectangle). Pour plus de difficulté une sorte de sonar venait détruire les belles lignes et autres rectanglse que nous avions eu tant de mal à créer. Dans cette nouvelle version exit les curseurs (en même temps en 2011 c’est un peu normal) place à un camion de chantier et l’air de jeu laisse place quand à elle, à un joli terrain de construction pour pavillons.

Des carrés, des maisons, de jolies couleurs et une grosse difficulté !!

Un coté enfantin ressort de ce soft, mais attention les apparences sont trompeuses car même si le premier monde parait être à la portée d’un enfant de quatre ans, passé les dix premiers niveaux la difficulté du jeu s’accentue, et ce n’est pas moins de cent cinquante plateaux qu’il vous faudra affronter. Comme si le jeu de base en lui-même n’était pas assez dur, les programmeurs ont même repoussé les limites car une fois arrivé dans le deuxième monde (le pôle nord) les tracés à réaliser pour vos constructions devront être doublés et pour le troisième monde (la lune) c’est pas moins que trois passages qu’il faudra réaliser pour voir sa petite ville s’agrandir. Pour pimenter le tout, rajoutez quelque petits ennemis bien collants qui vous feront perdre une vie à la première occasion, un terrain avec un parc de fleur en plein milieu ou encore le chronomètre qui s’émiette de plus en plus, rien n’est fait pour vous aidez. Dans un souci d’équité quelques bonus/malus sont disposés de manière aléatoire ci et là comme des vies supplémentaires, des secondes pour le chrono ou encore un bouclier, coté malus vous trouverez sur votre route des ralentisseurs ou de la perte de temps etc.… Bref de quoi faire pour que tout le monde y trouve sont compte.

Conclusion:

Bien que la base du jeu n’ait pas trop changée, les petites nouveautés apportées sont plus qu’appréciables. Malgré un coté graphique enfantin je mets au défi les joueurs de relever la difficulté de ce jeu. Urbanix est un soft des plus conviviaux, jouable à deux ou en solo, il ravira les fous de casse-tête de 7 a 77 ans, pour les autres passez votre chemin. A recommander ou à offrir à tous les mordus de jeux de réflexion.

Note : 15 \ 20

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