Car Jack Streets : Test sur DSiWare

L’arrivée de la licence Grand Theft Auto, l’an dernier sur Nintendo DS avec le titre Chinatown Wars, a donné des idées à plus d’un éditeur de jeux.
Ainsi, début avril, nous vous présentions Gangstar 2 : Kings of L.A. de Gameloft (Lire notre test sur DSiWare). Aujourd’hui, c’est au tour de Tag Games de nous proposer son GTA-like : Car Jack Streets.
Sorti sur mobile au printemps 2009, le jeu développé par le studio écossais est désormais disponible sur DSiWare contre 800 points Nintendo.

Scénario

Car Jack Streets nous rappelle avec force et véhémence les titres de la licence Grand Theft Auto mais davantage les deux premiers épisodes que Chinatown Wars, pourtant sorti lui aussi sur la console portable de Nintendo.
On fait la connaissance de Randal Meyers, criminel de petite envergure à qui la chance n’a jamais beaucoup souri. Toujours au mauvais endroit, au mauvais moment, en mauvaise compagnie…
Notre “héros” est contraint de rembourser un million de dollars à la mafia locale, à la tête de laquelle se trouve un dénommé Frankie. Pour payer sa dette (et ainsi sauver sa tête), Randal va faire appel à toutes les ressources que la ville lui propose. Petit boulot légal, acte illicite ou mission commanditée par les mafieux, notre personnage va naviguer entre les eaux troubles de la criminalité et les eaux, plus claires, de la légalité.

Gameplay

C’est donc pas moins d’un million de dollars que Randal doit trouver pour sauver sa peau. Pour ce faire, il doit, chaque semaine, rembourser la coquette somme de 50.000$ sinon, c’est la mooooooooort !

Si, comme nous le verrons un peu plus loin, le gameplay est un classique du genre sans surprise, il se démarque néanmoins par un concept original et intéressant : le jeu se déroule en temps réel. Le joueur doit s’atteler régulièrement à des missions pour, toutes les semaines, réunir les 50.000$ nécessaires à sa survie.
Le principe du temps réel s’applique tout aussi bien aux tâches singulières confiées à Randal. Par exemple, si un interlocuteur lui donne rendez-vous à telle heure ou lui assigne une mission dans un délai imparti, il devra (le joueur devra) être ponctuel. Il pourra toujours compter sur l’horloge située dans le coin gauche de l’écran de la console pour évaluer le temps dont il dispose.

Que doit donc faire Randal pour réunir les 50.000$ hebdomadaires nécessaires à sa survie ?
Ce sont des missions diverses, légales ou illégales, que doit mener à bien notre héros. Leur point commun ? Elles ont toutes la ville pour théâtre. Une carte de l’agglomération ainsi qu’un système de GPS permettent de se guider dans le dédale des rues et de compléter chaque objectif : conduire un taxi, tenir des gangsters éloignés d’un endroit précis, livrer des pizzas, assassiner quelqu’un, conduire la ligne de bus locale… le tout à tambour battant sur le macadam de la ville, musique à fond !
Randal trouvera sur son chemin une cinquantaine d’objets cachés : bonus, gadgets, armes et explosifs qui l’aideront dans ses objectifs. Mais ce n’est pas tout ! Il bénéficiera également de plus de 30 “véhicules” (volés ou non), dont un hélicoptère et un char, pour se déplacer et foutre le bordel en ville comme dans tout GTA-like.

Sur un plan purement technique, Car Jack Streets se joue avec des contrôles classiques, utilisant les différents boutons de la DS pour se diriger, tourner, freiner, accélérer et tout le reste.
L’action se déroule sur l’écran supérieur alors que la carte de la ville, le système de GPS et les différents menus se trouvent dans l’écran inférieur.

Jouabilité

Les joueurs connaissant déjà la version iPhone du jeu se réjouiront de voir que tous les soucis d’interface ont été réglés. Les développeurs en ont également profité pour définir une utilisation intelligente des deux écrans et pour améliorer le menu de navigation.

Les contrôles, quant à eux, bien que classiques, nécessitent un bon temps d’adaptation. Tourner et rester sur la bonne trajectoire n’est pas évident et il arrive que l’on passe plus de temps à rouler sur les trottoirs que sur la route, notamment lorsque Randal se retrouve au volant des bolides les plus rapides du jeu. Dur dur…

Mais peut-être pas aussi dur que de rester en vie. Les objectifs n’étant pas toujours bien expliqués au joueur et la terminologie pouvant prêter à confusion, les missions d’apparence les plus simples peuvent se révéler les plus difficiles à boucler… Et voilà que l’on meurt sans même avoir compris pourquoi ni comment !

Graphismes

Les aventures de Randal Meyers se suivent du ciel, via une vue aérienne assez old-school et avec une caméra qui zoome et dé-zoome selon la vitesse du personnage.

Niveau réalisation, le joueur profite d’une jolie 2D, de graphismes franchement sympas, d’un framerate fluide, d’une belle animation ainsi que d’effets 3D intéressants.

Sons

Car Jack Streets ne pourrait prétendre à être un bon GTA-like sans une bande originale qui en jette. Et c’est le cas !
Le jeu nous offre une poignée de très bons morceaux, en version longue s’il vous plaît.
On aime et on admire une telle réussite, surtout pour un titre DSiWare.

Durée de vie

On ne vous surprendra pas en vous disant que le jeu tient sa durée de vie particulièrement intéressante (surtout pour un téléchargement) de son utilisation du temps réel.
La dette de notre héros se monte à 1.000.000 de dollars et il doit, chaque semaine, rassembler 50.000 billets. Faites le calcul… C’est 20 semaines de jeu minimum qui vous attendent !

Conclusion

Car Jack Streets est un GTA-like pas très innovant mais divertissant, fidèle aux codes du genre, qui nous a séduit par sa bande originale et son concept plutôt fun du jeu en temps réel.

Note : 15/20

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