Wii : TFI LCI essayent le Nintendo Wii avec Red Steel

TF1/LCI essaye le Nintendo Wii à L’electronic Entertainment Expo. Voici l’article complet du testeur !


Un quart d’heure passé à jouer à Red Steel, avec une console et une manette révolutionnaires. Jouer à la Wii est complètement nouveau, assez naturel, et très physique. Et surprise : ce n’est pas une manette qui comprend les mouvements, mais les deux. Récit du test.

On m’avait prévenu : j’allais être tenté de faire de grands gestes, de manier le contrôleur comme Uma Thurman manie le sabre dans Kill Bill. Et j’allais avoir tort, perdre en précision. Mieux valait, pour un début, poser l’avant bras sur la jambe et y aller avec prudence. Car jouer à la Wii, c’est devoir apprivoiser un nouvel outil.

Les deux parties du contrôleur sont reliées par un fil. Dans la main gauche, le ‘nunchaku’, un joystick sous le pouce, deux gâchettes à portée d’index. Dans la main droite, une télécommande : là aussi, des gâchettes, deux boutons et une croix sous le pouce. Mais surtout, un détecteur de mouvement. Voilà l’armement. Red Steel se lance.

C’est un “First Person Shooter” de facture classique. En vue subjective avec l’arme qui apparaît à l’écran. Sauf que pour regarder vers le haut, la gauche ou la droite, je ne touche aucun bouton, je pointe le contrôleur droit dans la direction souhaitée. Le temps de réponse est bon. C’est surtout très pratique dans un escalier ou dans tout autre situation “verticale”. Le joystick de gauche me permet d’avancer, la manette de droite de diriger mon regard et mon arme : cela vient très naturellement, d’autant plus que le contrôleur comprend tous les gestes. Quand je fais pivoter mon poignet, mon personnage tient son pistolet penché, comme dans un film de Tarantino.

Mais le meilleur est à venir. Au bout d’un couloir, une porte fermée. Je ne sais comment l’ouvrir. Les gens d’Ubi Soft me disent “donne un coup de nunchaku”. A l’écran, j’ai un pistolet, et dans ma main, la partie du contrôleur qu’on appelle le ‘nunchaku’ n’est pas censée comprendre les mouvements. Mais soit, je donne un coup de la main gauche… et la porte s’ouvre. Nintendo s’était gardé un secret : les deux parties de la télécommande sont sensibles aux mouvements. Cela décuple les possibilités, je m’en rends compte immédiatement.

Arrivé dans un patio, mon personnage troque son pistolet contre un sabre. De la main droite, le contrôle : en balayant l’air en oblique, je tranche. En pointant vers l’avant, je pique. Mais la main gauche n’est pas inactive : si je fais pivoter le “nunchaku”, je me mets en position de parade, qu’il faut libérer pour donner un coup. Je ne reste pas longtemps décontenancé, et m’amuse très vite à appuyer mes gestes comme si j’avais vraiment une épée en main.

Le niveau test se termine après une séance de tir à la mitrailleuse : l’effet est étrange. C’est à la fois moins précis qu’une souris, mais beaucoup plus naturel. Et beaucoup plus fatigant : un petit quart d’heure de jeu, et mon bras l’a bien senti. C’était physique… et vraiment fun

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