Donkey Kong Land – Test sur eShop 3DS & Game Boy

Il y a déjà 25 ans, beaucoup d’entre nous avaient la chance de découvrir les joies que procurait l’une des consoles les plus mythiques de tous les temps, la Game Boy. Une époque qui aura marqué les générations avec des noms tels que Mario, Pokémon, ou Donkey Kong, encore et toujours dans le top des noms phares des jeux d’aujourd’hui. Ce dernier, fidèle ennemi devenu ami de Mario, est devenu une véritable star à l’occasion de la sortie de “Donkey Kong Country” sur la Super Nintendo, autre console phare de Big N. Quoi de plus logique que de le retrouver peu après avec nous, partout, dans la poche, sur la petite Game Boy. Découvrons et redécouvrons sans plus tarder un jeu d’une excellence incroyable pour l’époque, j’ai nommé “Donkey Kong Land”.

On le sait tous, les Kong forment une grande famille de singes issus de l’univers immense de Mario. On retrouve bien sûr Donkey, le gorille fort et bourru. Viennent également le petit Diddy, plus petit et plus agile, Dixie, la jeune et jolie blonde, sans oublier encore Cranky, Funky et bien d’autres. “Donkey Kong Land” étant une adaptation sur Game Boy de Donkey Kong Country, véritable claque visuelle sur la SNES à l’époque, on retrouve comme personnages principaux, Donkey et Diddy. L’aventure emmène nos amis à la recherche de leurs bananes volées par l’horrible King K Rool, un crocodile sans pitié, et son armée de Kremlings. Bien entendu, ceux-ci feront en sorte que leur tâche soit ardue, et ils y arrivent de bien belle manière. Le jeu, simple en apparence, est sans conteste d’une difficulté bien maîtrisée, qui va crescendo vers les sommets sans pour autant être impossible non plus. En plus de devoir ramener les bananes, il faut surtout former les lettres KONG pour clôturer le niveau de la plus belle manière qui soit. Chaque lettre est disséminée un peu partout dans le niveau, et il faut parfois jouer des doigts car les développeurs s’en sont donnés à cœur joie pour nous placer les éléments dans des endroits pas toujours faciles d’accès. Et c’est évidemment très plaisant…

… Car nous sommes ici dans un jeu de plate-forme vraiment old school. C’est le genre de gameplay que les nostalgiques adorent, et les plus jeunes y trouveront leur compte car ça pourrait bien être nouveau pour eux. Les bases du jeu vidéo ont été forgées dans ce genre de moule qui reste dans les annales. On traverse une map qui nous fait visiter des environnements bien différents, le sable chaud et les palmiers, la montagne enneigée, le bateau pirate échoué, la mine etc… Bien sûr tout est en noir et blanc, standard sur la console portable de cette époque, mais les détails sont clairs et les nuances sont fichtrement bien contrôlées pour nous donner cette impression d’avant-gardisme de l’époque. Dans les niveaux, on trouve aussi des tonneaux, une habitude dans tous les Donkey Kong, qui permettent notamment d’être projeté dans les airs pour atteindre, au hasard, une lettre KONG, ou alors dans lequel est planqué un rhinocéros, qui permet de franchir certains passages ou mieux, de découvrir un passage secret en brisant un mur par exemple. Car oui, outre le niveau à parcourir de A à Z, il y a toujours moyen de trouver un petit passage qui permet d’accroitre le stock de bananes ou de trouver une vie supplémentaire, ce qui est toujours appréciable. A noter encore que suivant le singe contrôlé à ce moment, Donkey ou Diddy, certaines actions seront réalisables… ou pas. En effet, Diddy saute beaucoup mieux que Donkey, logique vu la différence de poids (désolé Donkey mais c’est la vérité), donc pour atteindre certaines plates-formes en hauteur il vous faudra utiliser le plus agile. Par contre, si l’ennemi est plus costaud, il vaudra mieux appeler Donkey pour qu’il démontre toute sa force.

Il n’y a plus qu’une chose à dire, la conclusion. Vous l’aurez compris, ce jeu a beau être assez vieux, il y a moyen de bien s’éclater. Le challenge est là, les environnements sont riches en détails et les graphismes frisent la perfection, pour l’époque. Le gameplay est soigné, riche, et les mouvements sont précis. Beaucoup auront vite fait de faire une comparaison avec l’épisode sur SNES, mais ce n’est pas du tout objectif, étant donné la différence importante de puissance entre ces deux supports. Après 20 ans, “Donkey Kong Land” n’a pas pris une ride et c’est un pur bonheur de retrouver ce must-have sur nos 3DS actuelles.

Note globale : 17/20



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